Paysagistes : comment réduire les risques de TMS (troubles musculo-squelettiques) ?

Jean-François HOERLE
1 nov.
2 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 nov.

Pour réduire les risques de TMS (troubles musculo-squelettiques) chez les paysagistes, il faut agir à la fois sur l’organisation du travail, l’ergonomie du matériel et la formation des équipes. Les solutions passent par l’adaptation des outils, la prévention des postures contraignantes et l’introduction d’aides techniques comme les exosquelettes.

🌱 Principaux facteurs de risque

Gestes répétitifs : taille, tonte, utilisation prolongée de souffleurs ou débroussailleuses.
Postures contraignantes : travail accroupi, bras en l’air, dos penché.
Port de charges lourdes : sacs de terre, végétaux, pierres.
Vibrations et efforts prolongés liés aux machines motorisées.

🛠️ Mesures de prévention concrètes

1. Organisation du travail

Alterner les tâches pour éviter la répétition excessive d’un même geste.
Planifier des pauses régulières pour relâcher les muscles.
Travailler en binôme pour partager le port de charges lourdes.

2. Ergonomie et matériel adapté

Outils légers et bien équilibrés (sécateurs, taille-haies, souffleurs).
Harnais ergonomiques comme le « trompe d’éléphant » qui répartit le poids.
Chariots, diables ou brouettes motorisées pour limiter le port manuel.

3. Formation et sensibilisation

Former aux bons gestes et postures (plier les genoux, garder le dos droit).
Sensibiliser aux signaux d’alerte (douleurs, engourdissements).
Encourager l’échauffement musculaire avant les tâches physiques.

4. Innovations technologiques

Exosquelettes : de plus en plus utilisés dans les espaces verts, ils réduisent la charge sur le dos et les épaules.
Outils électriques sur batterie : moins de vibrations et plus maniables que les thermiques.

👉 En résumé : la prévention des TMS chez les paysagistes repose sur une combinaison d’outils ergonomiques, de bonnes pratiques organisationnelles et de nouvelles technologies comme les exosquelettes. Cela permet non seulement de protéger la santé des travailleurs, mais aussi d’améliorer la productivité et la qualité du travail.